Si la descente en D2, à la fin de la saison 66, a été moment difficile pour le club, car elle signifiait la fin de l'ère Guillermet aux Titans, elle a permis l'éclosion de celui qui était son lieutenant : Erwan Hector.
En effet, alors que ce dernier avait un temps été mis sur le marché avec les autres stars de l'équipe, il est finalement resté dans son club formateur pour en devenir le leader. Et quel leader ! En II.2, Hector a éclaboussé la concurrence de son talent, terminant meilleur marqueur avec une efficacité folle (25.4pts par match à 55% aux tirs et 45% à 3pts), ce qui lui a valu le trophée de MVP devant des joueurs aux salaires autrement plus ronflants. Sur la saison, il termine également avec la 4e meilleure note moyenne de toute la France malgré son salaire de seulement 123 868 $ hebdomadaires.
Collectivement, les Titans ont rendu une copie parfaite : 22-0 en saison régulière, un bilan synonyme de montée automatique, mais également le titre en playoffs malgré une masse salariale somme toute modeste.
Dans le dernier tiers de la saison, le pivot international français Jean-Marc Roussel a rejoint le groupe, signe des ambitions du club. Mais à l'intersaison, la cible prioritaire du recrutement, Philippe Gagnant, a filé entre les doigts du club de l'Atlantique pour s'exiler à Hong-Kong. Face à cette déconvenue, l'équipe a rapidement pivoté vers deux internationaux libanais : Hassan Nasser El-Hadeed et Sulaiman Abu Karaki.
Les ambitions seront donc forcément à revoir à la baisse, mais les Titans seront tout de même présents pour prendre quelques victoires dans cette conférence rouge où l'Essec règne en maître.